tag:blogger.com,1999:blog-8151181064528255387.post4872454525788355731..comments2023-10-06T16:43:15.005+03:00Comments on La vie page à page...: La question humaine, de François EmmanuelNathaliehttp://www.blogger.com/profile/03462512653215895824noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-8151181064528255387.post-59319259079565171222011-10-13T12:47:59.699+03:002011-10-13T12:47:59.699+03:00Je réagis un peut tard (une panne d'électricit...Je réagis un peut tard (une panne d'électricité m'a empêché de répondre sur le moment, puis j'ai oublié... honte sur moi).<br />J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui apportait un éclairage supplémentaire sur certains thèmes abordés par Orwell (dans 1984 et Politics and the english language : http://www.mtholyoke.edu/acad/intrel/orwell46.htm).<br />François Emmanuel illustre la manière dont le 3ème Reich et le monde de l'entreprise utilisent un langage technocratique et les euphémismes pour permettre à leurs agents de "travailler" et de communiquer dans une langue qui esquive l'impact émotionnel des concepts et des tâches qu'ils exécutent où commandent (et permet de ne regarder la réalité que du coin de l'oeil). Il ne s'agit pas tellement de faire l'équivalence entre les agissements des nazis et des entreprises mais, à mon avis, de faire le parallèle entre les procédés de dépossession du langage et du sens.<br />François Emmanuel rejoint Orwell dans son analyse du contrôle qu'exerce le langage sur l'individu (http://lesswrong.com/lw/k5/cached_thoughts/ et http://lesswrong.com/lw/jc/rationality_and_the_english_language/)et comment ce contrôle peut être instrumentalisé. <br />Le commentaire de Manon me fait penser que, quelque part, François Emmanuel reproduit cet effet dans son roman en présentant l'histoire à travers la perception de Simon. En montrant la souffrance du directeur et en déshumanisant l'auteur des lettres, il oriente l'opinion du lecteur. <br />En prenant du recul, il est facile d'imaginer le même roman présentant l'auteur des lettres comme un héros subversif luttant par des moyens originaux contre le capitalisme triomphant, et le directeur comme une simple figure symbolique plutôt que comme un être sensible et en souffrance. Celui qui contrôle la narration contrôle l'auditeur.<br />Jean-Nicolas.Jean-Nicolas Denonnehttps://www.blogger.com/profile/00443566863833603342noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8151181064528255387.post-56202784157871250292011-09-04T16:44:04.809+03:002011-09-04T16:44:04.809+03:00@Manon: je ne te suis pas tout à fait, je dois avo...@Manon: je ne te suis pas tout à fait, je dois avouer : l'auteur voudrait pointer la force destructrice du langage, tout en mettant à distance ce même langage et en dévaluant celui qui l'utilise pour faire le mal ?Nathaliehttps://www.blogger.com/profile/03462512653215895824noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8151181064528255387.post-80111117826433609212011-08-28T00:38:37.823+03:002011-08-28T00:38:37.823+03:00Je m'empresse de noter, la question de l'e...Je m'empresse de noter, la question de l'entreprise, du monde du travail, me passionne ! Merci pour l'idée ! :-)Canelhttp://www.canelkiwi.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8151181064528255387.post-90683739367223503072011-08-23T18:22:28.791+03:002011-08-23T18:22:28.791+03:00Mmmmhhhh... suis un peu honteuse aussi car j'a...Mmmmhhhh... suis un peu honteuse aussi car j'ai l'impression que JN et moi t'avons offert ce livre... Sans certitude! Je m'excuse donc d'avance si ce mérite revient à qqn d'autre ;-)<br />J'ai également lu deux autres romans de F. Emmanuel mais, contrairement à celui-ci, ils ne m'ont pas beaucoup plu : l'écriture, très travaillée, presque roide, donnait un caractère un peu artificiel aux intrigues, centrées sur la vie intérieure, la mémoire et les relations amoureuses. <br />Par contre, j'ai trouvé celui-ci très intéressant : davantage qu'un simple parallèle avec le langage de l'entreprise (qui ne serait, en effet, pas abouti), il m'a semblé vouloir plutôt pointer la force - destructrice, parfois, il est vrai- du langage et les dangers du non-dit. En effet, le personnage (dont j'ai oublié le nom) qui envoie les lettres est dévalué par le narrateur (Simon, assez sympathique, le présente comme malfaisant, dangereux et sournois) et la critique que ce personnage formule vis-à-vis du langage de l'entreprise se voit par là-même également mise à distance. Qu'en penses-tu?<br />ManonAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8151181064528255387.post-80060419515441250862011-08-12T12:24:41.015+03:002011-08-12T12:24:41.015+03:00Ah, au moins une qui écoute les extraits, merci Il...Ah, au moins une qui écoute les extraits, merci Iluze ;Nathaliehttps://www.blogger.com/profile/03462512653215895824noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8151181064528255387.post-48396883191368713042011-08-12T11:10:15.748+03:002011-08-12T11:10:15.748+03:00Je viens d'entendre l'extrait et en effet,...Je viens d'entendre l'extrait et en effet, l'écriture est plutôt froide, distante. J'ai lu "L'enlacement" de cet auteur et là, vu que c'est une histoire d'amour, c'est beaucoup plus lyrique.Anonymousnoreply@blogger.com