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25 février 2018

Premières lignes #6


Aujourd'hui, c'est le jour de notre rendez-vous "Premières lignes", créé par Ma Lecturothèque et découvert chez Bettie Rose. Le principe est simple : chaque dimanche, je prends un livre et je vous cite les premières lignes du récit. C'est généralement ce que je fais pour choisir un livre dans une librairie, et c'est un bon moyen pour vous donner un mini aperçu des romans qui m'ont marquée.

Cette semaine, je vous présente...



C'était l'hiver sur Belleville et il y avait cinq personnages. Six, en comptant la plaque de verglas. Sept, même, avec le chien qui avait accompagné le Petit à la boulangerie. Un chien épileptique, sa langue pendait sur le côté.
La plaque de verglas ressemblait à une carte d'Afrique et recouvrait toute la surface du carrefour que la vieille dame avait entrepris de traverser. Oui, sur la plaque de verglas, il y avait une femme, très vieille, debout, chancelante. Elle glissait une charentaise devant l'autre avec une millimétrique prudence. Elle portait un cabas d'où dépassait un poireau de récupération, un vieux châle sur ses épaules et un appareil acoustique dans la saignée de son oreille. A force de progression reptante, ses charentaises l'avaient menée, disons, jusqu'au milieu du Sahara, sur la plaque à forme d'Afrique. Il lui fallait encore se farcir tout le sud, les pays de l'apartheid et tout ça. A moins qu'elle ne coupât par l’Érythrée ou la Somalie, mais la mer Rouge était affreusement gelée dans le caniveau. 
J'ai commencé à lire la saga des Malaussène, de Daniel Pennac, avec ce deuxième tome, à cause de ce début magique. Et encore, les paragraphes suivants sont extraordinaires, mais je n'allais pas vous mettre trois pages de texte... Mon avis sur La fée carabine se trouve ici.

08 janvier 2014

Des Chrétiens et des Maures, de Daniel Pennac


Tiens tiens, ça fait longtemps qu'on n'a pas parlé d'un roman de Daniel Pennac, vous ne trouvez pas ? Allez, on retourne chez les Malaussène !


Résumé :

« Un matin, Le Petit a décrété :
- Je veux mon papa.
Il a repoussé son bol de chocolat et j'ai su, moi, Benjamin Malaussène, frère de famille, que Le Petit n'avalerait plus rien tant que je n'aurais pas retrouvé son vrai père. Or ce type était introuvable. Probablement mort, d'ailleurs.
Après deux jours de jeûne Le Petit était si transparent qu'on pouvait lire au travers. Mais il repoussait toujours son assiette :
- Je veux mon papa. » 


Mon avis :

Dans la série Malaussène, après le pavé de "Monsieur Malaussène", on dirait que Daniel Pennac s'est offert une petite pause de légèreté. Et je dois dire que ça fait aussi du bien au lecteur. Ce roman est sur beaucoup de points l'antithèse du précédent : c'est le plus court de la série alors que Monsieur Malaussène est le plus long, une intrigue simple par opposition aux multiples intrigues enchevêtrées de Monsieur Malaussène, et un retour dans le passé au lieu d'une nouvelle aventure qui agrandisse encore la famille. 

11 juin 2013

Monsieur Malaussène, de Daniel Pennac


Après une longue pause involontaire, je reprends les rênes de ce blog avec une chronique qui attend d'être publiée depuis plusieurs semaines, la pauvre...


Résumé :

C'est la panique pour Benjamin Malaussène : Julie lui fabrique une descendance !  Dans cette époque, dans ce monde, est-ce bien raisonnable ?  Autour de lui, comme d'habitude, Belleville est en ébullition : sa mère est rentrée au bercail, sans enfant mais pleine de larmes ; sa tribu s'est mise en tête de sauver le cinéma du quartier ; Gervaise, la fille de Van Thian, est à la poursuite du monstre qui lui tue "ses putes" ; et Julie se retrouve plongée dans d'anciennes histoires de jeunesse...


Mon avis :

L'aventure Malaussène continue, avec ce qui devait bien arriver un jour : avec tous les gamins qui naissent dans la famille Malaussène, pour une fois c'est au tour de notre héros Benjamin de se reproduire.  Mais comme c'est un stressé de la vie, un philosophe sans certitudes, le voilà qui se pose plein de questions métaphysiques sur l'opportunité de donner la vie. Ce qui est sympa un moment, mais pourrait devenir un peu lassant pour nous autres lecteurs, si Belleville ne se chargeait de nous changer les idées.

05 mai 2013

La petite marchande de prose, de Daniel Pennac


Vous n'avez pas oublié Benjamin Malaussène, le héros de Daniel Pennac ?  Le revoilà dans une troisième aventure familiale et policière ! 


Résumé :

Benjamin Malaussène est effondré : sa soeur préférée, la douce Clara, va se marier avec Clarence, un directeur de prison qui a trois fois son âge !  Mais les noces ne se déroulent pas exactement comme prévu, et il reçoit du commissaire Coudrier une consigne stricte : occuper sa tribu pour qu'elle reste loin des ennuis et laisse la police faire son enquête. Alors Benjamin accepte une offre d'emploi très particulière qui n'a rien à voir avec Clarence et sa prison. A première vue, du moins...


Mon avis :

Et revoilà le fameux Benjamin Malaussène de Belleville, sa famille, ses amis, son boulot de bouc-émissaire et l'odeur de coupable innocent qui lui colle à la peau... Qu'est-ce que je l'aime, lui ! Sa vie est tellement compliquée, pourtant, et la tribu qu'il se farcit n'est pas de tout repos.  Et elle grandit sans cesse ; dans ce tome-ci, on y ajoute le monde de l'édition représenté par la Reine Zabo, une éditrice géniale avec une tête énorme ; Loussa de Casamance, Sénégalais sinophile ; Calignac le rugbymen et le petit Gauthier.  Et puis le ministre Chabotte, insupportable comme il se doit dans le monde presqu'anarchiste des Malaussènes, et bien sûr Clarence de Saint-Hiver et sa prison modèle pour malfaiteurs artistes. Toute une clique décalée et réaliste à la fois, la spécialité de Pennac.

02 mars 2013

La fée carabine, de Daniel Pennac


Et on reparle de Pennac et de Malaussène ; je vous avais prévenus ! 


Résumé :

La vie de Benjamin Malaussène n'a pas beaucoup changé depuis l'époque où les bombes pleuvaient autour de lui. Il veille sur ses frères et soeurs, sur sa mère enceinte, sur son chien épileptique et sur une bande de papys en désintoxication. Sa Julie a disparu pour écrire un article sur une filière qui drogue des vieillards. Mais le quartier est en ébullition : des vieilles dames se font égorger et un policier chargé de leur protection est transformé en fleur d'une balle dans la tête. La police est sur les dents, et évidemment, toutes les pistes mènent à Benjamin Malaussène, bouc-émissaire professionnel...


Mon avis :

Lors de ma première lecture de la série Benjamin Malaussène, ce tome avait été mon préféré. C'est d'ailleurs le premier que j'ai lu, sans rien savoir ni sur le livre ni sur l'auteur : je l'ai trouvé dans une bibliothèque publique à Folkestone, Angleterre, alors que j'y passais un mois pour apprendre la langue. La bibliothèque faisait une "semaine francophone", moi j'avais bien besoin d'un petit contact avec ma langue maternelle, j'ai ouvert quelques pages par curiosité, et je suis tombée sous le charme.

15 février 2013

Au bonheur des ogres, de Daniel Pennac


Suivez-moi, je vous emmène dans le monde étrange des Malaussène...


Résumé :

Benjamin Malaussène a la responsabilité des nombreux enfants que sa mère sème à tous vents : Louna qui hésite à avorter, Thérèse qui lit l'avenir, Clara qui est la douceur incarnée, Jérémy l'indomptable et Le Petit qui dessine des ogres-Noël...  Sans compter leur chien épileptique, Julius. Pour les entretenir, Benjamin est bouc-émissaire professionnel au Magasin : il se fait engueuler par tous les clients mécontents et les incite à retirer leurs plaintes. Mais voilà que des bombes se mettent à exploser au coeur du Magasin. Et Benjamin se rend compte que son odeur de bouc émissaire lui colle vraiment à la peau...


Mon avis : 

Ce roman est le premier de la Saga Malaussène de Daniel Pennac. Je l'ai lu il y a longtemps, quand j'étais adolescente, et à l'époque j'avais enchaîné sur toute la série à la suite. Ca fait partie de ces livres qui restent pour moi des souvenirs extraordinaires et dont je dois vous parler le plus tôt possible.

05 février 2013

Challenge Daniel Pennac chez Georges


Comme tout le monde, j'ai dit et écrit et ré-écrit que j'arrêtais de participer à toute une série de challenges que je n'ai jamais le temps de terminer. Et comme tout le monde, je ne peux pas m'empêcher de rompre ma promesse à moi-même. Je suis faible, si faible...

Il faut dire que je croise des tonnes de bonnes idée de challenges à tous les coins de blogs. En fait, je me sens déjà assez fière de résister à 99% d'entre eux !  Mais de temps en temps, il y en a un ou deux qui ne peuvent tout simplement pas m'échapper car ils semblent avoir été créés pour moi.

Le challenge Daniel Pennac de Georges fait partie de ceux-là. Daniel Pennac, c'est un de mes auteurs chouchous depuis des tas et des tas d'années. Depuis si longtemps, en fait, que je n'ai eu l'occasion de chroniquer qu'un seul de ces livres depuis le début de ce blog ; tous les autres, je les ai lus il y a bien trop longtemps. Ca fait des mois que je me dis qu'il est temps que je les relise pour vous les présenter. Et voilà que Georges me tend la perche... Il FALLAIT que je la prenne. 

Voilà, vous pouvez donc espérer que d'ici au 15 janvier 2014, vous trouverez sur ces pages quelques chroniques de romans de Daniel Pennac ; 4 à 6 chroniques, pour être précis, puisque je me suis inscrite au niveau "La Fée Carabine".  Vous verrez, vous ne le regretterez pas.

09 septembre 2012

Comme un roman, de Daniel Pennac


En période de relecture, je replonge dans mes amours de jeunesse. Cet essai sur le plaisir de la lecture est un de mes coups de coeur intemporels. 


Résumé :

"Il faut lire !" chante-t-on sur tous les tons. Mais les parents n'ont pas le temps et leurs ados suent sang et eau sur un devoir de français. Où est passé le petit enfant enthousiaste qui criait "encore !" dès qu'une histoire se terminait ?  Comment le faire revenir ?


Mon avis :

Pennac et moi, c'est une grande histoire d'amour. C'est son style qui me séduit au premier regard : érudit mais pas grandiloquent, imagé, actuel, tout simplement délicieux.  Il fut un temps où je ne ratais aucune de ses sorties, même dans mes périodes "creuses" point de vue lecture. Ah, le plaisir de retrouver une plume qui nous permet, à tous les coups, de s'envoler bien haut !  C'est bien entendu une sensation toute personnelle, comme le goût pour certains plats.  Pennac, c'est mon nutella à moi !

10 avril 2012

Les dix auteurs dont j'attends avec impatience un nouveau livre


Le rendez-vous de la semaine (et vous remarquerez que je m'y tiens assez bien, quand les sujets m'inspirent), c'est le Top Ten Tuesday organisé par Iani. Et cette semaine, le thème me plaît bien mais je doute de pouvoir trouver dix auteurs à lister. Voyons jusqu'où je pourrai aller.

Donc, les dix auteurs dont j'attends avec impatience un nouveau livre sont (dans l'ordre dans lequel ils me viennent à l'esprit) :