Aujourd'hui, c'est le jour de notre rendez-vous "Premières lignes", créé par Ma Lecturothèque et découvert chez Bettie Rose. Le principe est simple : chaque dimanche, je prends un livre et je vous cite les premières lignes du récit. C'est généralement ce que je fais pour choisir un livre dans une librairie, et c'est un bon moyen pour vous donner un mini aperçu des romans qui m'ont marquée.
Voici le premier paragraphe d'un des plus beaux romans que j'aie jamais lus. L'auteur se met dans la peau d'un petit garçon qui comprend la vie à sa façon, et dès le début nous sommes plongés dans sa langue et sa philosophie particulières. Mon avis sur "La vie devant soi" se trouve ici (et c'est l'une des chroniques dont je suis le plus fière !).La première chose que je peux vous dire c'est qu'on habitait au sixième à pied et que pour Madame Rosa, avec tous ces kilos qu'elle portait sur elle et seulement deux jambes, c'était une vraie source de vie quotidienne, avec tous les soucis et les peines. Elle nous le rappelait chaque fois qu'elle ne se plaignait pas d'autre part, car elle était également juive. Sa santé n'était pas bonne non plus et je peux vous dire aussi dès le début que c'était une femme qui aurait mérité un ascenseur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire