Il y a quelques semaines, j'ai émis le désir d'étendre encore un peu ma culture littéraire en découvrant le style fantastique propre à H.P. Lovecraft. Etant donné que je n'avais rien lu des oeuvres de cet auteur pourtant célèbre, Lily m'a gentiment proposé de me prêter un livre "introductif" pour que je découvre cet univers. C'est chose faite depuis un certain temps, et je vous soumets mes premières impressions...
Résumé:
"H.P. Lovecraft (180-1937), le Grand Fantastiqueur, a tant fasciné ses disciples que l'un d'eux, Robert Bloch, l'a mis en scène à la fin de l'Appel de Cthulhu, où il le fait mourir de façon atroce. Le maître réplique dans La chose des ténèbres, où il raconte la damnation de Bloch. A quoi celui-ci répondit par un nouveau texte ! Le jeu a passionné des générations d'écrivains jusqu'à nos jours."
Mon avis:
Ce livre est donc un recueil de dix nouvelles qui commence par celle intitulée "La chose des ténèbres" et qui est de la main même de Lovecraft. Les autres sont écrites par ses disciples, sur le même style et dans le thème du mythe du Cthulhu. C'est le deuxième volume des "Légendes du mythe du Cthulhu".
J'ai lu ce recueil sans difficultés, mais avec un intérêt qui diminuait au fur et à mesure des pages. La première histoire m'a beaucoup plu, mais les autres sont de qualité fort variée: certaines ne sont franchement pas terrible (d'ailleurs, après vérification dans le "dictionnaire des auteurs" qui se trouve à la fin du volume, ce sont celles qui sont de la main des auteurs les moins connus...).
Toutes ces nouvelles se basent sur un principe très audacieux: faire découvrir une légende terrifiante et encore présente, le mythe de Cthulhu, sans jamais en dire trop; créer la terreur sans jamais découvrir la bête. C'est un exercice périlleux pour lequel il faut un doigté qui n'est visiblement pas à la disposition de tous les auteurs présents dans ce recueil. Les premières nouvelles arrivent cependant à vous envoûter (sans que je parle vraiment de "terreur") avec des non-dits, et c'est une impression très agréable qui donne envie d'en lire plus.
Je ne suis pas sûre cependant que ce recueil soit la meilleure façon d'aborder Lovecraft. Le fait que la seule nouvelle écrite de sa main soit celle que j'ai préférée est bon signe, mais je n'ai pas eu l'impression de plonger dans son univers. C'est un peu comme si on commençait à découvrir le monde d'Harry Potter en lisant "Les Contes de Beedle le Barde". Le premier contact est bon, mais ce n'est encore qu'un tout premier contact.
Je compte donc prolonger la découverte dès que j'en ai l'occasion. J'hésite à lire ces oeuvres en anglais, parce qu'en français le style recherché genre classique du XXème siècle et le vocabulaire assez riche me font craindre de ne pas tout saisir dans la version originale. Mais en tous cas je me plongerai dans ce monde dès que j'en aurai l'occasion.
"H.P. Lovecraft (180-1937), le Grand Fantastiqueur, a tant fasciné ses disciples que l'un d'eux, Robert Bloch, l'a mis en scène à la fin de l'Appel de Cthulhu, où il le fait mourir de façon atroce. Le maître réplique dans La chose des ténèbres, où il raconte la damnation de Bloch. A quoi celui-ci répondit par un nouveau texte ! Le jeu a passionné des générations d'écrivains jusqu'à nos jours."
Mon avis:
Ce livre est donc un recueil de dix nouvelles qui commence par celle intitulée "La chose des ténèbres" et qui est de la main même de Lovecraft. Les autres sont écrites par ses disciples, sur le même style et dans le thème du mythe du Cthulhu. C'est le deuxième volume des "Légendes du mythe du Cthulhu".
J'ai lu ce recueil sans difficultés, mais avec un intérêt qui diminuait au fur et à mesure des pages. La première histoire m'a beaucoup plu, mais les autres sont de qualité fort variée: certaines ne sont franchement pas terrible (d'ailleurs, après vérification dans le "dictionnaire des auteurs" qui se trouve à la fin du volume, ce sont celles qui sont de la main des auteurs les moins connus...).
Toutes ces nouvelles se basent sur un principe très audacieux: faire découvrir une légende terrifiante et encore présente, le mythe de Cthulhu, sans jamais en dire trop; créer la terreur sans jamais découvrir la bête. C'est un exercice périlleux pour lequel il faut un doigté qui n'est visiblement pas à la disposition de tous les auteurs présents dans ce recueil. Les premières nouvelles arrivent cependant à vous envoûter (sans que je parle vraiment de "terreur") avec des non-dits, et c'est une impression très agréable qui donne envie d'en lire plus.
Je ne suis pas sûre cependant que ce recueil soit la meilleure façon d'aborder Lovecraft. Le fait que la seule nouvelle écrite de sa main soit celle que j'ai préférée est bon signe, mais je n'ai pas eu l'impression de plonger dans son univers. C'est un peu comme si on commençait à découvrir le monde d'Harry Potter en lisant "Les Contes de Beedle le Barde". Le premier contact est bon, mais ce n'est encore qu'un tout premier contact.
Je compte donc prolonger la découverte dès que j'en ai l'occasion. J'hésite à lire ces oeuvres en anglais, parce qu'en français le style recherché genre classique du XXème siècle et le vocabulaire assez riche me font craindre de ne pas tout saisir dans la version originale. Mais en tous cas je me plongerai dans ce monde dès que j'en aurai l'occasion.
Challenge : 1/6
J'ai lu ce livre, exactement dans la même édition, quand j'étais adolescent. J'avais acheté tout le coffret d'ailleurs, sans savoir qu'il n'y avait presque pas de nouvelles de Lovecraft, juste de ses disciples/émules. Et comme toi je n'avais pas aimé du tout certaines histoires, je n'ai même jamais fini ce coffret. Je ne me rappelle plus si c'est dans ce volume, mais il y en a une notamment d'un auteur avec un nom espagnol qui est assez longue et nom de zeus qu'elle était chiante ! J'avais mis des mois pour la finir.
RépondreSupprimerJ'ai lu Lovecraft ensuite en anglais à l'université, une nouvelle, The Dunwich Horror, qui était très bien, mais plus rien depuis, parce qu'en Finlande, impossible de trouver ses livres dans les bibliothèques. Il n'y en a pas beaucoup et ils sont toujours pris ! Un de ces quatres faudra que je me prenne un receuil sur Amazon.