03 décembre 2012

Ma liseuse : gadget vite oublié ou véritable histoire d'amour ?


Depuis Noël dernier, je suis l'heureuse propriétaire d'une liseuse Kindle.  Ca fait donc presque un an que j'ai eu l'occasion de me familiariser à la bête, et ensuite de me rendre compte si, sur le long terme, je m'en fatiguais au point de retourner au papier, ou au contraire si elle remplaçait complètement mes lectures traditionnelles. J'ai donc le recul nécessaire pour vous donner mon impression sur cette nouvelle expérience de lecture - en espérant que cet avis sera utile à ceux et celles qui envisagent un tel achat !


Pourquoi une liseuse ?

Pour commencer par le commencement : pourquoi ai-je opté pour la liseuse ?  Chacun a ses raisons, souvent purement pratiques, et la mienne est très simple : le manque de place.  Je suis une grande lectrice, j'emprunte le plus possible à la bibliothèque, mais j'achète aussi beaucoup et je commence à voir venir le moment où mes bibliothèques vont déborder. Comme je ne peux pas continuer indéfiniment à empiéter sur l'espace de vie que je partage avec mon amoureux, il fallait bien trouver une solution : soit arrêter d'acheter (et donc de lire), soit passer au virtuel.

Une autre raison pratique qui m'a poussée à cet achat tient à ma situation géographique : j'habite en Finlande, et j'ai peu accès aux livres en français, à moins de doubler le prix pour couvrir les frais de livraison. Avec les ebooks, je peux commander sur des sites francophones sans aucun souci de distance. C'est très pratique aussi.


Pourquoi la Kindle ?

Une fois que j'ai choisi de me lancer dans l'aventure, il restait encore à choisir la machine. Sur ce point-là, je voulais un produit que je puisse facilement faire réparer ou échanger depuis la Finlande - pas de Kobo donc, ni de produits typiquement américains. J'ai hésité entre la Sony, au très beau look, et la Kindle, moins chère mais qui ne lisait pas les ePubs, le format le plus courant. La Kindle l'a finalement emporté, parce que j'ai appris que les ePubs pouvaient être convertis grâce au programme Calibre (je vous en parlerai plus bas), parce que la Kindle avait le wifi (commander un livre depuis le fond de son lit, ça me parle !), et parce que le dernier modèle à l'époque n'avait pas d'écran tactile. Je sais que c'est une raison étrange, mais j'avais déjà tenté de lire avec l'iPad plusieurs fois, et je me suis vite rendue compte que, comme avec un livre, j'ai tendance à mettre mes doigts partout quand je le tiens ; résultat, je tournais sans arrêt les pages sans le vouloir.

Petite information à l'attention des Belges : il est possible d'acheter une Kindle et de se la faire livrer en Belgique. L'astuce, c'est qu'il faut le commander depuis le site américain (amazon.com) et non pas depuis le site français, ce qui est aberrant, nous sommes d'accord.  Ceci dit, une fois l'appareil arrivé, vous pouvez le configurer pour qu'il soit en français.


Mon avis : qualités et défauts

Les premières impressions ont été particulièrement positives. Une fois l'appareil chargé, j'ai configuré mon compte en deux minutes, puis j'ai immédiatement téléchargé quelques ebooks gratuits sur Amazon et j'ai commencé à lire.  Au fur et à mesure, j'ai découvert les avantages et les défauts de ma nouvelle amie.


Les qualités :

  • La légèreté : l'appareil est plus léger que la plupart de mes livres, c'est un véritable avantage du point de vue du confort de lecture. Autre avantage : il s'emporte partout et entre dans n'importe quel sac qui contiendrait un livre, sans risque de corner les pages.
  • L'écran très ressemblant à du papier : on peut lire des heures dessus sans se fatiguer les yeux. Par contre, il faut que la luminosité ambiante soit suffisante. Le nouveau modèle qui propose une lampe intégrée me tenterait beaucoup si je devais refaire l'achat aujourd'hui.
  • La possibilité de le tenir d'une main : inutile de garder le livre ouvert, et les boutons "avant - arrière" qui se trouvent des deux côtés de l'appareil permettent de tourner les pages du pouce. Même quand mes deux mains sont occupées, si je l'appuie sur quelque chose, je peux lire tout en mangeant / caressant le chat / râpant du fromage / tournant dans la casserole...
  • La contenance : je n'ai pas encore rempli l'appareil à fond, bien loin de ça, et j'ai déjà une collection de romans qu'il me faudra quelques années pour lire. Tous ces livres m'accompagnent partout sans rien peser.
  • La configuration : facile, rapide, très intuitive, il n'est pas nécessaire de lire le mode d'emploi.
  • La batterie : la recharge est rapide et tient vraiment longtemps.
  • Le dictionnaire : je lis régulièrement en anglais et de temps en temps, il y a un mot que je ne comprends pas.  Quand ça arrive, il me suffit de faire glisser le curseur jusqu'au mot qui pose problème, et la définition apparaît !  Vraiment très pratique.
  • Le wifi : je commande de temps en temps un roman sur Amazon, et quand je le fais, inutile de connecter la liseuse à l'ordinateur.
  • L'écran non-tactile : il me permet de mettre allègrement les doigts dessus et de le tenir n'importe comment.
  • Le marque-page : Chaque livre s'ouvre immédiatement à la page à laquelle on a arrêté sa lecture.
  • Le système d'organisation de la bibliothèque : il est possible de ranger les livres dans des collections pour les retrouver plus facilement. Il est aussi possible d'afficher les livres par ordre alphabétique d'auteur ou de titre.
  • Le prix des ebooks : je sais que quand il s'agit de livres en français, les prix des ebooks sont parfois (souvent ?) excessifs, mais il y a aussi de très bonnes occasions à saisir.  Quand on lit en anglais, les prix sont souvent beaucoup plus attractifs. Et tous les livres dans le domaine publics sont entièrement gratuits (ou très bon marché, ça vaut parfois la peine de payer un euro ou deux pour une meilleure mise en page). 
  • La possibilité de surligner et d'ajouter des notes : je surligne parfois les passages que je voudrais citer dans une chronique, mais je dois avouer que même s'il est possible d'annoter un texte, taper une note avec le système sans clavier me semble vraiment trop fastidieux. De toutes façons, c'est quelque chose que je fais rarement dans un livre.
  • Le navigateur internet : il est limité par l'interface pas vraiment faite pour ça et à nouveau par l'absence de clavier, mais il est là. Je l'utilise de temps en temps pour m'offrir un petit voyage sur Wikipédia, et lire un article d'encyclopédie sur une liseuse, c'est vraiment plus agréable que sur un ordinateur.
  • Le point de vue écolo : il y a de ces livres que je lis une fois et que je n'ai pas particulièrement envie de relire. Quand il ne sont pas disponibles en bibliothèque, je peux maintenant les acheter sans avoir sur la conscience tout ce papier gaspillé pour mon petit plaisir éphémère. 


Les défauts :

  • L'absence de clavier : pour entrer un mot, il faut faire glisser le curseurs de gauche à droite et de haut en bas le long d'un clavier sur l'écran. C'est long et pas très pratique. Heureusement, ce n'est nécessaire que quand on cherche un livre sur Amazon et le site a un système d'auto-complete qui fonctionne très bien.
  • Le contraste : le texte n'est pas noir et le fond n'est pas blanc. C'est très lisible, mais un contraste un peu plus marqué serait encore plus agréable. Je suppose que ça arrivera au fur et à mesure que la technologie "e-ink" évoluera.
  • L'incompatibilité avec le format ePub : le format ePub est le plus courant pour le moment mais n'est pas lu par la Kindle. Il faut donc convertir les fichiers ePubs avant de pouvoir les lire, et c'est impossible quand le fichier est protégé par DRM. Heureusement, d'une part ça se fait facilement dans tous les autres cas, d'autre part, Amazon est un grand marché et jusqu'à présent tous les romans protégés par DRMs que je souhaitais étaient aussi proposé sur cette plateforme (et au même prix qu'ailleurs). J'ai peut-être eu de la chance. 
  • La difficulté à voyager rapidement dans le livre, à "feuilleter" : j'aime bien relire un passage que j'apprécie mais pour le retrouver je dois tourner les pages une par une. C'est aussi très très embêtant quand il y a un index à la fin du livre (voir ma chronique de Dune). Dans les ebooks bien formatés, il y a des liens qui permettent d'atteindre directement la note liée, et des liens aussi dans la table des matières (à laquelle on accède facilement grâce au menu), mais ce n'est pas toujours le cas malheureusement.
  • La difficulté à apprécier la taille d'un livre : la liseuse n'affiche pas le nombre de pages total, uniquement le pourcentage d'avancement. Il faut se renseigner ailleurs pour savoir si le livre fait 50 ou 500 pages.
  • La couverture : elle ne s'affiche pas automatiquement quand on ouvre l'ebook (il s'ouvre à la première page), et quand on souhaite la voir, elle n'est qu'en noir et blanc, évidemment.  C'est un peu triste.
  • Les marque-pages : adieu le plaisir de se choisir un joli marque-page pour le livre que l'on commence ! 
  • Le principe de l'ebook : on ne peut pas le prêter et si la liseuse meurt (rien n'est éternel, surtout pas l'électronique), on perd en théorie tous les livres achetés. En pratique, il y a moyen de s'organiser pour éviter ça, du moins tant que le livre n'a pas de DRM. 


Les accessoires indispensables

En plus de la liseuse, il y a trois accessoires essentiels à se procurer pour pouvoir l'utiliser correctement. Rassurez-vous, seul le premier est payant, et encore...

1.  La housse : la liseuse a vocation à être transportée, elle a donc besoin de protection pour son petit écran relativement fragile. Les housses disponibles sont très, très nombreuses : vous les trouverez sur Amazon, sur Etsy, et à plein d'autres endroits sur le net. Vous pouvez également en faire vous-même si ça vous chante. La seule condition est qu'elle protège des griffes, voire des coups légers, et qu'elle soit facile à utiliser. 

2. Le programme Calibre : c'est un programme libre et gratuit disponible sur le net.  Il vous permettra de gérer votre bibliothèque virtuelle sur l'ordinateur. D'un seul coup d'oeil, vous pouvez voir et modifier ou compléter toutes les informations concernant vos ebooks, ils sont sauvegardés sur le disque dur de votre ordinateur, vous pouvez les envoyer sur la liseuse d'un clic (pratique notamment si vous achetez vos livres ailleurs que sur Amazon), vous pouvez les convertir d'un format à un autre, vous pouvez produire un répertoire de vos ebooks... Plus votre bibliothèque grandira, plus cet outil deviendra indispensable. 

3. Un compte Amazon : il est indispensable pour acheter des livres sur Amazon (et si vous voulez à tout prix éviter ce vendeur, choisissez une autre liseuse !). Notez bien que votre compte est lié à une version nationale du site : si vous souhaitez acquérir des livres en français, enregistrez-vous sur amazon.fr, si vous préférez l'anglais, vous aurez plus de choix sur amazon.com.  Il est possible de passer de l'un à l'autre autant de fois qu'on le souhaite, à partir du site internet.


Mon avis sur le long terme

Alors, après plusieurs mois d'utilisation, je peux me prononcer : outil indispensable ou gadget oublié dans un coin ?  Pas de doute, pour moi c'est la première solution. Les grandes qualités pratiques de ce magnifique outil m'ont complètement séduites et je ne pourrais plus m'en passer. Au lieu d'emporter mes livres partout avec moi, c'est maintenant ma liseuse qui me suit où que j'aille. 

Ceci dit, dans le débat "ebook vs. livre papier", beaucoup semblent considérer ces deux supports comme des ennemis, comme s'il fallait choisir son camp et ne plus acheter que des ebooks ou que des livres papiers. Je ne vois absolument pas pourquoi ce serait le cas. La liseuse a ses limites, et le livre papier est un bel objet dont je n'ai pas l'intention de me passer.  Je continue à acheter des livres papiers, quand le prix de l'ebook est trop élevé, quand la couverture est vraiment belle, quand il s'agit d'un livre que je souhaite vraiment garder longtemps, quand le livre est illustré, quand je veux le parcourir en diagonale et prendre des notes... Et le jour où j'aurai plus d'espace de rangement, je continuerai à me constituer une bibliothèque qui embellira ma maison. Mais le texte reste le même où qu'on le lise, et comme le confort de lecture est le même sur une liseuse, l'histoire m'emportera tout autant. 


Pour en savoir plus

- pour être tenu au courant des sorties en ebooks francophones, suivez l'Informebook d'Iluze
- le blog Lecteurs en colère présente l'ebook de façon critique, avec des articles sur l'offre commerciale, des tests de liseuse, des critiques d'éditeurs, etc.
- Helran a fait la liste des moyens pour se procurer des ebooks libres et gratuits.  Elle a également commencé l'EbooKactus, un magazine sur l'actualité ebooks et lectures numériques.

18 commentaires:

  1. Comme toi, je crois totalement à la complémentarité des deux supports, papier et électronique ! Bel article !

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  2. Merci pour les liens :)

    je ferais aussi un article à l'occasion à propos de ma liseuse.

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  3. Tout comme Lune :)
    Je suis une bi-lectrice (papier et numérique)
    Et franchement, je partage de nombreux points de ton article, même si je n'ai pas ce reader-là.
    Mais clairement, pour conclure, "objet indispensable" pour moi ! Un an d'amour et ça va durer encore longtemps ♥

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  4. J'ai moi aussi fêté ma première année d'utilisation d'une liseuse.
    On se retrouve sur pas mal de remarques bien que pour ma part j'ai cédé aux attraits du KOBO.

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  5. J'aime beaucoup ton dernier paragraphe. Complémentarité est le mot-clé !

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  6. Je me retrouve tout à fait dans ton avis et je dois dire que l'un des avantages du Kindle c'est effectivement de ne pas être touch ! :) J'adore mon Iphone par exemple mais les traces de doigts c'est pas top, je ne supporterais pas ça en lisant.
    Pour le nombre de pages, j'ai découvert récemment que sur beaucoup d'ebooks (mais pas tous) tu as le numéro de page où tu es / le nombre total de pages (en plus du pourcentage) pour ça il faut appuyer sur la 2e touche à partir de la droite (à côté de celle de la maison donc) et ça ne marche que si le livre est commencé (pas sur la couverture, la table des matières ou les annexes).
    Sinon, je trouve que le Kindle se décharge plus vite quand je ne l'utilise pas que le contraire ! Pourtant, il est éteint complètement et wifi désactivé.

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  7. Eh bien je suis contente de voir que vous êtes d'accord avec ma philosophie de complémentarité ! Il ne reste plus qu'à convaincre les éditeurs qui continuent à penser qu'ils perdent des ventes s'ils proposent leur catalogue en ebooks :/

    @Frankie, je ne connaissais pas cette astuce, je vais essayer tout de suite ! Et je suis surprise de trouver quelqu'un d'autre qui ne veut pas d'écran tactile ! Par contre je ne sais pas pour les traces de doigts, je mets quand même mes doigts partout sur l'écran de la liseuse mais comme il n'est pas brillant comme un écran de tablette, ça ne se voit pas. Est-ce que les liseuses à écran tactile ont un écran brillant comme celui des tablettes, ou un écran mat comme celui des non-tactiles ? Ca pourrait faire toute la différence...

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  8. Ah oui, peut-être ! :) C'est vrai que l'écran de la liseuse est très lisse et "accroche" moins les doigts et les saletés.

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  9. les liseuses tactiles ont des écrans mats ;-)

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  10. Merci Lune pour cette précision !

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  11. Bonjour,

    Mon Kindle 3G Keyboard a fêté ses 2 ans.
    J'y ai lu facilement 100 livres (à 90% des romans).
    J'apprécie beaucoup le confort de lecture (avec la petite lampe dans le bus)
    Je prend beaucoup moins de notes et souligne moins souvent qu'au début
    Je retire systématiquement les DRMs pour ma femme qui a une Sony mais surtout pour sauvegarder mes livres et qu'ils deviennent vraiment les miens.

    Je prends de moins en moins de livre depuis amazon mais de plus en plus depuis immatériel.

    Je fais des collections avec "Kindle Collection Manager" car ranger ses livres sur le kindle sans support de calibre c'est juste chiant.
    Sur le sony de ma femme par contre les étiquettes et les collections de livres font automatiquement des collections sur le sony

    Mon kindle n'est pas touch
    Pas grave un bouton pour tourner la page c'est bien aussi ! et j'adore le côté lisse de l'écran

    Merci pour ton article qui va bien aider ceux qui se demandent comment c'est concrêtement une liseuse.

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  12. Un autre point positif de la Kindle, dans mon cas : je lis le journal plus souvent! Je lis en effet le journal soit dans le train, soit dans mon lit, et dans un cas comme dans l'autre, je trouve le format papier ou ordi plutôt encombrant. Ici, pas de problème!
    Peu de titres sont disponibles pour l'instant (Le Monde, The Economist, etc.) mais ça devrait augmenter. Et une petite astuce : on peut tester gratuitement les quotidiens pendant 2 semaines!

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  13. @Christophe C., merci pour ce témoignage !

    @Manon, je n'ai jamais pensé à télécharger des journaux sur la Kindle, je les lis sur l'ordinateur ou sur tablette dans leur version web (gratuite). Je ne savais même pas que c'était possible. Voilà qui est intéressant !

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  14. J'ai une autre astuce.

    Dans Calibre le logiciel gratuit pour gérer les eBooks il y a une superbe fonction (même si je ne l'ai pas testée dernièrement)
    La fonctions news de calibre se connecte au site de journal (il y en a toute une liste) aspire le contenu et en fait un eBook
    eBook avec table des matières qu'il suffit d'envoyer sur sa liseuse.

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  15. Eh bien décidément j'en apprends sans arrêt. Calibre est vraiment un outil formidable, je n'en reviens pas qu'il soit toujours gratuit. Merci Christophe C !

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  16. j'ai un Kindle depuis avril et j'adore ce "jouet" j'ai vraiment recommencé a lire depuis que je l'ai.
    Je n'ai pas aimé la lecture sur la galaxy tab de mon frère alors que sur le kindle je l'adore. Par contre je trouve dommage que les éditeurs n'en vente pas plus

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  17. Tout à fait d'accord avec toi Llyllyra, sur une tablette ce n'est pas la même chose ! J'espère que les ebooks auront suffisamment de succès pour que les éditeurs réticents se lancent sur ce marché.

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  18. Je suis conquise par le principe, à défaut de l'être totalement par le support que j'ai choisi (la kobo). D'ici quelques temps, je ferai un billet un peu similaire, pour débriefer.

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