C'est le grand retour (pour moi) des aventures de Mercy Thompson, la mécanicienne qui se transforme en coyote !
Résumé :
De retour de son petit voyage mouvementé en Europe, Mercy Thompson retrouve sa vie normale. Ou en tous cas aussi normale que la vie puisse être, quand on est la compagne de l'alpha d'une meute de loups-garous qui a promis de protéger tous les habitants de son territoire, qu'ils soient humains ou fae. C'est ce qui l'amène à pourchasser un goblin tueur ou récupérer une horde de chèvres miniatures transformées en zombies. Mais quelque chose de plus fondamental ne tourne pas rond. Les dangers s'accumulent, et sentent la magie noire...
De retour de son petit voyage mouvementé en Europe, Mercy Thompson retrouve sa vie normale. Ou en tous cas aussi normale que la vie puisse être, quand on est la compagne de l'alpha d'une meute de loups-garous qui a promis de protéger tous les habitants de son territoire, qu'ils soient humains ou fae. C'est ce qui l'amène à pourchasser un goblin tueur ou récupérer une horde de chèvres miniatures transformées en zombies. Mais quelque chose de plus fondamental ne tourne pas rond. Les dangers s'accumulent, et sentent la magie noire...
J'avais laissé de côté la série de Mercy Thompson depuis la lecture du
dernier roman en 2017. L'autrice sort un nouveau tome de cette série
quasiment chaque année, et pendant la période stressante que fut pour
moi le confinement de ce printemps, j'ai pris plaisir à me replonger
dans les aventures de Mercy. J'ai d'abord relu tous les tomes depuis le début et ensuite j'ai continué avec les nouvelles parutions. Celle-ci est l'avant-dernière et la première que je n'avais pas encore lue.
La série devient tellement longue que je me demande à chaque tome comment Patricia Briggs va faire pour ne pas se répéter. Elle nous a habitués à dévoiler de nouveaux personnages ou types de magie dans chaque tome. C'est ainsi qu'on a eu droit aux loups-garous (bien sûr), aux fae, aux vampires, aux fantômes, aux personnages magiques amérindiens, à un sorcier-démon, à la petite fille qui représente le monde secret des faes, à la reine des neiges, à un dieu-volcan, aux goblins, et j'en oublie sûrement. Et pourtant, ce tome tourne autour d'une catégorie de personnages qu'on a très souvent croisée mais sans jamais vraiment approfondir : les sorcières...
Je ne veux pas en dire de trop pour ne pas gâcher la surprise aux fans de Mercy Thompson mais ce que je ne peux vous dire c'est que ce tome nous réserve encore plein de nouveautés tout en retrouvant l'allure classique des tomes précédents, après un tome 10 qui sortait un peu de l'ordinaire, autant dans le fond que dans la forme. Et en ce qui me concerne, je ne m'en lasse pas. Le récit est parsemé d'humour (la chasse aux chèvres zombies miniatures, franchement...) et toujours plein d'action (je ne survivrais pas une semaine au rythme de vie de Mercy). La relation entre Mercy et la meute continue à évoluer, ce qui est un aspect que j'aime bien - bien plus que le triangle amoureux du début. Et surtout, il y a une grosse révélation sur un personnage qu'on croyait pourtant bien connaître.
Je suis toujours assez étonnée d'apprécier autant les aventures de Mercy Thompson, moi qui ne suis pas vraiment une amatrice de bit-lit, ni même de fantasy en général. Les couvertures des livres sont toujours aussi vulgaires (à mes yeux) et le résumé donne toujours l'impression qu'il s'agit d'histoires superficielles et pas très intéressantes. Et pourtant, franchement j'aime beaucoup. Le monde qui est créé est une époque contemporaire mais dans laquelle l'humanité telle qu'on la connaît a dû accepter l'existence de toute une série d'êtres surnaturels, mentionnés dans les contes de fées, qui s'avèrent exister en réalité. Ca ne se passe pas particulièrement bien, mais il faut faire avec ; le début de ce tome illustre notamment une situation où Mercy se retrouve coincée entre les règles et comportement des loups-garous et les règles de la société telle que nous la connaissons, et où il faut une bonne dose d'improvisation par toutes les parties concernées pour trouver une solution. En tant que lectrice, je trouve ce monde étonnamment crédible, tout comme j'ai trouvé crédible le monde décrit dans World War Z de Max Brooks, quand l'humanité doit faire face à un virus qui transforme les gens en zombies. Mercy est en plus une héroïne attachante, courageuse sans être une superwoman, amoureuse sans être obnubilée par son homme, indépendante tout en restant capable de s'attacher profondément, et si sa vie est complètement incroyable, elle fait face à chacun des problème en restant très consciente des risques qu'elle prend. Elle se trouve aussi dans une position très particulière, au croisement entre les différentes catégories d'êtres qui l'entourent. On sent que c'est l'héroine d'une série écrite par une femme, qui plus est une autrice talentueuse qui sait mener ses intrigues et qui a une vision d'ensemble de son oeuvre assez poussée. Le style est avant tout efficace (je lis en anglais), mais quand il s'agit de décrire des sentiments difficiles, comme on l'a vu dans un tome précédent, il peut faire preuve d'une grande subtilité. Et c'est une des rares séries que je connaisse qui s'améliore et gagne de la profondeur de tome en tome.
Bref, voici un roman qi m'a énormément plu et que je recommande chaudement à tous les fans de cette série. Il représente une aventure distincte mais je ne conseillerais pas de le lire sans avoir lu les tomes précédents : il y a beaucoup de choses qui ne sont pas expliquées et la surprise principle de ce tome se base sur la connaissance des précédents. Mais si vous connaissez Mercy et ses aventures, honnêtement, foncez. C'est rare qu'une série aussi longue soit toujours autant capable de surprendre et de tenir en haleine.
Pour en savoir plus :
Il faut absolument que j'arrive à le lire d'ici la fin de l'année, je prends du retard dans les aventures de notre petite coyote préférée ! J'avais énormément aimé le tome précédent car il changeait un peu mais je suis ravie d'apprendre que celui-ci t'a plu et de savoir qu'il va tourner autour des sorcières car c'est vrai que si elles ont été souvent présentes, elles ont été peu approfondies.
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